LA FEMME

 Liens de l’artiste

La Femme à Hawaï, un nouvel épisode de leur odyssée musicale. Musicaline, France Inter

à (ré) écouter ici 

SAMEDI 26 AOÛT //  21h15 – 22h30 // GRANDE SCÈNE

Depuis le phénomène né au début des années 2010, couronné par une Victoire de la Musique en 2014 et plusieurs disques d’or, La Femme s’installe maintenant pour durer parmi les plus grands représentants actuels de la musique Francophone dans le monde.

A leurs débuts, La Femme s’est présentée avec ‘Psycho Tropical Berlin’ en réinterprétant de la cold-wave mêlé à des guitares surf des années 60 sur fond de musique psychédélique. Les initiés pensaient avoir cerné cet étrange phénomène. Jusqu’à ‘Mystère’, puis ‘Paradigmes’ prenant à chaque fois le public de court, conciliant des associations uniques au sein d’un même album : soul, Motown, disco, rap, reggaeton, breakbeat, electro, slows, ryhtmes orientaux, country, western, …

Inspirés par le Velvet Undergroud et Kraftwerk, Françoise Hardy et Jacno, Morricone et Moroder, ils osent les mélanges les plus farfelus et surtout refusent les barrières des genres. Pierre angulaire et fer de lance d’un mouvement qui ne dit pas son nom mais qui existe bel et bien, La Femme souhaite jusqu’alors rendre ses lettres de noblesse à la langue de Molière.

Jusqu’à cette fin d’année 2022. Car cette fois-ci, contre toute attente, c’est un album entièrement en langue espagnole que La Femme présente, ‘Teatro Lucido’. Finalement, qu’importe les genres ou le langage, la seule ligne directrice qui semble guider le binôme est de se mettre au service de leurs inspirations pour concevoir les meilleures chansons possibles. La créativité de La Femme est instinctive, sans préméditation.

‘Teatro Lucido’ tire son nom d’un théâtre de Mexico dans lequel le groupe a séjourné de nombreuses fois lors de ses voyages. Un lieu historique de la ville, sorte de théâtre bohémien des années 1900, à la croisée des arts, transpirant la liberté et la créativité.

Néanmoins, cet album ne se résume pas à ce seul lieu, ni à cette ville. S’il a la langue espagnole pour fil conducteur, il présente encore une variété large d’influences, de références et d’hommages.

‘Teatro Lucido’ doit être vu comme un carnet de voyages. Le résultat de périples en terres hispanophones, notamment à Séville, Madrid, Grenade, Padul, Cuautepec et Mexico.